La Côte d’Ivoire est catalogué parmi les pays abritant de
nombreux cybercriminel en Afrique. Les « brouteurs » en Côte d’Ivoire
détruisent l’image de la jeunesse ivoirienne à l’extérieur du pays. Ce
phénomène est l’une des sources du chômage et de la pauvreté dans ce pays qui
enregistre un fort taux de croissance économique pendant ces dernières décennies.
Le « broutage » comme on l’appelle communément en
Côte d’Ivoire est une activité pratiqué par la plupart des jeunes en Côte
d’Ivoire. Dans les cybercafés d’Abidjan, plusieurs jeunes passent la majorité
de leurs temps à taper sur « le clavier ». Cela rapporte de forte somme selon certains jeunes
qu’on a rencontré dans certains cybercafés de la capitale économique
ivoirienne.
Ils opèrent la plupart dans l’arnaque au sentiment via
internet. OUMAR un jeune homme de 22 ans s’est confié à propos de son premier
« WESS » (gros gain d’argent) : « Je me suis fait passer
pour une vrai go de babi… J’ai gammé le blanc avec des vidéos sexy et il a vidé
sa carte bleu sur mon PCS » raconte le jeune homme fière de son opération
réussi. Par contre, nous rencontrons
PRIVAT qui lui s’est fait passer pour un transitaire chevronné sur internet. « L’essentiel
c’est d’inspiré la confiance… une fois qu’il a mordu à l’hameçon le djai est
propre ! ».
Ces jeunes se font de l’argent à travers la cybercriminalité
et sont parfois des parrains de grands évènements artistiques et sportifs à
Abidjan. Pour masquer leur activité, ils se font surnommés « Les
opérateurs économiques ». Dans les bars et les boites de nuits, ils
claquent des millions de francs CFA en une nuit, ça s’appelle « Le
versement ou le travaillement ». Dans le milieu de la nuit, ces brouteurs
sont au cœur de l’industrie du showbiz ivoirien. Iphone, Gucci, Moët et Chandon,
Rolex, Bmw et Claquette sont des marques qui renforcent leurs identités dans la
société.
C’est ainsi, que l’image de la jeunesse ivoirienne s’est détériorée
à l’extérieur du pays. Le jeune ivoirien a une réputation de filou et d’arnaqueur.
Du coup, sur le net on se méfie vaillamment des ivoiriens en générale. Parfois,
certains brouteurs ivoiriens délocalisent leurs activités dans les pays
limitrophes à la Côte d’Ivoire tentant de brouiller les pistes. Cette
réputation coûte chère à la jeunesse ivoirienne faisant raté d’énormes
opportunités aux jeunes en quête d’emploi. Certains entrepreneurs ivoiriens ont
du mal à établir la confiance avec leurs partenaires extérieurs. Notons
également l’exclusion de la Côte d’Ivoire par divers services de paiement en
ligne et certains programmes d’immigration.
C’est ainsi, qu’en voulant « gagner gros », la
jeunesse ivoirienne se mord la queue. Espérant des jours meilleurs afin que
cette jeunesse retrouve son charme et sa bravoure des années précédentes aux crises
militaro-politiques qui ont détérioré la société ivoirienne.
Commentaires
Enregistrer un commentaire