La musique en Côte d’Ivoire
est l’un des moyens les plus efficaces de faire passer un message à une grande
partie de la population. Les ivoiriens consomment à profusion la musique et celle-ci
à un impact sur la société ivoirienne. Ces artistes ivoiriens se sont démarqués
parmi tant d’autres en agissant positivement dans l’intérêt de la communauté.
1990, C’EST DE LÀ QUE TOUT A COMMENCÉ
Les années 1990 ont été marquées
par une vague de contestation sans précédent. Pendant que les conditions socio-économiques des
populations se dégradaient, des courants musicaux naissaient pour revendiquer
de meilleures conditions de vie. Le zouglou et le reggae prennent le flambeau
de la contestation qui sera exploité sur le plan politique plus tard. Les « vérités
socioéconomiques » sont dénoncés dans les chansons reprit en chœur dans
les zones défavorisés du pays. Ces artistes tels qu’Alpha Blondy, Bilé Didier,
Les surchocs et les salopards ont éveillé les consciences du peuple sur les
maux de la société ivoirienne de l’époque.
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LES MUSIQUES ENGAGÉES EN CÔTE D’IVOIRE
« Gbês est mieux que drap »,
c’est le slogan des chanteurs zouglou qui n’ont pas la langue dans la poche
lorsqu’il faut dénoncer les tares de la société. Soum Bill a été l’un des
artistes zouglou les plus critiques de la Côte d’Ivoire. Le duo Espoir 2000 a
eu de l’influence dans la société ivoirienne avec des chansons en rapport avec
les réalités des relations sentimentales. Yodé et Siro, deux talentueux chanteurs de zouglou ont critiqué
la gouvernance de différents régimes politiques en Côte d’Ivoire. Le reggae a
emboîté le pas avec le titre « Politiki mani » de la star de reggae
Alpha Blondy qui interpellait la classe politique de l’époque. Notons également
Tiken Jah, un reggaeman qui a bataillé contre l’exclusion tribale en Côte d’Ivoire.
Chantal Taiba, Aicha Koné et Reine Pélagie sont des chanteuses ivoiriennes qui
ont prôné la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. Ainsi, l’impact des
artistes ivoiriens est resté intact car ils demeurent en parfaite communion
avec les aspirations des populations.
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LA NOUVELLE INFLUENCE
MUSICALE EN CÔTE
D’IVOIRE
Nous sommes au début des
années 2000 et les tendances musicales en Côte d’Ivoire sont en pleine mutation.
Le coupé décalé et sa première icône Douk Saga créé une un forte influence
sociale. Il n’est plus question de se plaindre mais de profiter de la vie avec
ce qu’on a. La « jet set », une cohorte de jeunes ivoiriens de la
diaspora débarque à Abidjan avec une nouvelle mentalité. L’argent, le confort,
le divertissement sont les thèmes les plus abordés dans leurs chansons. Né en
pleine crise militaro-politique, le coupé décalé a influencé une grande partie
de la jeunesse ivoirienne. L’on se concentrera désormais à sa réussite
personnelle et son bien-être. Les maquis et les bars sont de plus en plus
fréquentés par les jeunes et la classe aisée. Le plus important c’est d’avoir
de l’argent peu importe les moyens employés. DJ Arafat est un chanteur de coupé
décalé très adulé en Côte d’Ivoire. Très influents pendant la période de 2008 à
2019, l’artiste a conservé son influence même après son décès.
LE CHOIX DES PÔLES D’INFLUENCE
MUSICALE
La musique a une forte
influence sur la société en Côte d’Ivoire. Ces artistes représentent des modèles
pour la société, une boussole de conduite et d’idéologie nationale. Cette
responsabilité leurs incombent de réajuster la donne sociale car ils représentent
une force.
La Rédaction IVOIRUS FM
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