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Le chantier des travaux de l’échangeur d’Abobo accueilli
avec ferveur par les populations abobolaise
est devenu un casse-tête chinois. Cette célèbre commune du nord de la
ville d’Abidjan ressent les effets négatifs de ces chantiers sur le trafic
routier dans la commune d’Abobo.
LE CHANTIER PHARAONIQUE D’ABOBO QUI « NIQUE » LA
POPULATION
Le chantier de l’échangeur d’Abobo est un projet ambitieux
qui fait la joie des riverains de cette commune d’Abidjan qui a subi de
nombreuses pertes en termes d’infrastructures à cause de la crise post-électorale
de 2011. L’ex maire de la commune d’Abobo Hamed Bakayoko avait déjà posé les jalons
du développement en lançant le slogan « Abobo est zo ». Dans la
foulée de cette ferveur abobolaise, le musée des arts contemporains d’Abobo a
été l’un des premiers chantiers qui honorait la commune autrefois surnommée « Bagdad ».
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Abobo serait désormais vu d’un œil différent et les
populations espéraient une amélioration du cadre de vie. La sécurité très peu
rassurante au sein d’Abobo est le défi majeur des autorités ivoiriennes qui ont
déplacé la préfecture de police d’Abidjan dans cette commune afin garantir une
sécurité de « fer » au abobolais ! Tout nouveau tout beau Abobo
devient de plus en plus beau. La cerise sur le gâteau, un chantier pharaonique
d’échangeur routier qui fera le bonheur des automobilistes en destination d’Abobo. Ce chantier s’installe au cœur de l’autoroute à partir de la gare d’Abobo.
Cette zone de dense trafic a été balayée de ces commerçants encombrant et de ces
transporteurs bruyants pour accomplir l’énorme tâche.
Les déviations routières se mettent en place et cela
provoque la colère des usagers de la route trahi par le chantier « libérateur ».
« Nous passons des heures dans les embouteillages des déviations (…) nous
arrivons en retard au boulot » confesse un travailleur résidant dans la
commune d’Abobo. Le trajet du retour semble pire que celui du départ selon un
jeune étudiant. « On met pratiquement 6 heures de temps dans le trajet
pour rentrer à Abobo, lorsqu’on arrive à la maison c’est impossible de bosser
ses cours du lendemain » révèle Marc un jeune étudiant résidant à Abobo.
L’IMPACT DU CHANTIER SUR LE COÛT DU TRANSPORT
Le chantier de l’échangeur d’Abobo coûte bien plus cher qu’on
ne le croit. Au délà du montant de la réalisation de l’ouvrage par l’entreprise
PFO Africa, les populations payent le prix de ce chantier dans les transports
en commun en destination d’Abobo. La majorité des transporteurs ont augmenté le
prix du transport pour le trajet d’Abobo à cause des embouteillages des
déviations routiers.
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« On brûle trop de carburant à Abobo, j’évite de
prendre les gens d’Abobo ces temps-ci » confesse un taximan. Le flux
routier dans la commune d’Abobo reste un grand tabou ces jours-ci. Des
améliorations doivent être fait pour atténuer la souffrance des usagers de la
route dans cette commune abritant plus de la moitié de la population de la
capitale économique ivoirienne.
La Rédaction IVOIRUS FM
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